Ce ne sont que des mots faciles à écrire,
Prononcés mille fois en mon for intérieur ;
À tout va, dans ma tête, ils tournent sans frayeur ;
Mais les dire ! Il faudrait que mon front se déchire !
J'ai tant besoin de toi, de ta voix, de ton corps,
De t'avoir près de moi, qu'il me vient des accords
Pour calmer ton absence, un chant de souvenance...
Ce ne sont que des mots, mais ils pèsent si lourd,
Brûlent tant que les dire est une délivrance :
« Je t'aime. Abreuve-moi de baisers, tendre amour... »
© Loïse Margency - 8 septembre 1995